Capitolo 6 :: rencontre avec le directeur

Pubblicato: 10-07-07 - Ultimo aggiornamento: 14-07-07

Commenti: Quelques pistes mises en places, Kaori qui devra se dévoiler un peu plus... Suspence... Bisous à tous

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Lundi, à 11h45 Le réveil fut difficile pour le duo. Kaori se réveilla avec un mal de tête, comme un début de gueule de bois, pourtant elle n'avait pas bu grand chose. Les folles soirées de débauche, très peu pour elle. Même si elle n'avait pas fait grand chose, elle respectait ses collègues qui devaient faire ça. Nettoyeur laissait plus de temps libre... Elle divaguait, elle fit un gros effort pour se lever. Une bonne douche et un café noir semblent être la meilleure solution pour émerger du brouillard. Ryô qui avait encore moins dormi, mit un caleçon (NDA on connait tous la tenue préférée de Ryô pour dormir...) pour préparer le petit déjeuner. Il se débrouilla pas si mal et réussit à ne rien cramer. Kaori enfin prête fut étonnée de voir son partenaire dans un tablier... Ryô qui avait sentit sa présence lui souhaita le bonjour et la pria de s'asseoir pour profiter du festin préparé par ses petites mains.  

Kaori : - Bonjour Ryô. Dis donc avec ce tablier on pourrait te prendre pour le frère d'Umibozu...  

Ryô vira au rouge (NDA cela vous rappelle quelqu'un?) puis changea d'attitude. Il décida de bouder comme un enfant de 5 ans : - t'es méchante Kao-Chan je te prépare le petit déjeuner et tu m'insultes... Tu dois te faire pardonner...  

Ce fut au tour de Kaori de virer au rouge : je ferais la vaiselle si tu veux...  

- ah non, cela suffirait pas. Je proposerai une petite danse, rien que pour moi....  

- quoi???  

- on ne dit... Argh (quand il vit la fureur de Kaori) non je plaisante, Kaori épargnes moi  

- tu ne mérites pas une danse  

- parce qu'Eux ils te méritent??  

- peut-être...  

- tu vas voir ce que tu mérites... Il s'approcha avec rapidité de Kaori, qui s'était relevée, et qui essayait de s'enfuir, tout en continuant à lui faire face... Elle put voir briller dans les yeux de Ryô une étrange lueur, mélange de désir, de colère, presque identique à celle d'hier. Il était tout près d'elle, elle ne pouvait plus bouger, elle était déjà contre le mur. Il posa doucement ses lèvres contre celles deKaori, il ne voulait pas reproduire le baiser d'hier. Celui d'aujourd'hui était doux et attentif aux sensations qu'il éveillait chez Kaori. L'étreinte fut longue, les laissant pantelants. Ryô parla le premier : - ce baiser là je ne le regrette pas, d'ailleurs je préfère cela à une danse...  

Kaori toucha le front de Ryô : - tu es malade? Toi qui doit constituer le tiers du revenu annuel de ces cabarets tu ne veux plus de danse?  

Ryô : tssss ce que je préfère...  

Kaori lui posa son doigt sur la bouche de son partenaire : chut ne fais pas comme d'habitude tu vas tout gâcher... Ne dis rien cela vaudra mieux... Bon je te laisse je dois aller répéter je reviendrais vers 18h maximum.. N'oublie pas de faire la vaiselle... Soi sage... Elle lui déposa un baiser sur la joue et partit rapidement, laissant ce pauvre vieux Ryô comme un c... heu comme quelqu'un qui est tout seul tout à coup...  

Mais laissons Ryô passer l'aspirateur, s'il sait le brancher et observons un peu mieux la danseuse brune en body prune, qui danse. Kaori se sentit espionnée, elle ressentit une aura particulière pour un simple "matteur". Elle se penche et voit le directeur Xavier Picadilly. D'ailleurs il se rapprocha des danseuses et de leur chère professeur que le monde entier s'arrache : Kamella Oually. Il se présente pour les nouvelles : Bonjour mesdames je suis le directeur de cet humble établissemnt de plaisir. Je tenais à toutes vous féliciter, car nous avons réussi à obtenir deux étoiles au guide michelin pour ce type de cabaret... Il s'applaudit seul... Heu je vous laisse travailler et je vous donne une augmentation de 15€, non non ne me remerciez pas...  

Sur les visages des danseuses, on pouvait lire un certain dédain pour cet homme. Mais bon elles continuaient à travailler ici, dans d'autres cabarets les clients étaient pires. Et puis elles révaient encore, pour la bonne majorité d'entre elles d'y trouver un homme gentil et riche qui les sortiraient de ce travail.. Ah les dégats des contes de fés se retrouvent encore chez les femmes d'aujourd'hui...  

Enfin bref, le directeur se dirigea vers Kaori : vous êtes notre dernière trouvaille?  

Kaori le regarda dans les yeux, elle vit ce regard glacial, dépouvu d'humanité : oui si on veut  

- Pourriez-vous me suivre dans mon bureau?  

Elle le suiva, par nécessité et non par envie. Elle se sentait mal à l'aise avec lui... Elle traversa le couloir, et il la laissa passer pour entrer dans le bureau. Il la pria de s'asseoir.  

- Vous êtes vraiment très belle pour une détective privée  

- heu merci..  

- et très douée d'ailleurs, vous pouvez vous reconvertir si vous voulez. Ce serait pour moi un grand plaisir de vous gardez...  

- je vous remercie.... Mais je vous croyais à l'étranger.  

- je suis revenu cette hier soir, je vous ai vu danser vous êtes une vraie déesse...  

Ce mot gêna Kaori, mais ne voulant pas montrer son trouble elle essaya de prendre congé...  

- ah autre chose, ce soir il faudrait pimenter un peu plus votre numéro...  

- pardon...  

Il s'approcha d'elle et lui murmura : pourquoi ne pas enlever le haut....???  

Kaori vira au cramoisie. Bon je ne vous retiens pas plus longtemps...  

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